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    مُساهمة من طرف RAHIMOU الأربعاء 20 يناير 2010, 16:55

    La réforme LMD en Algérie
    État des lieux et perspectives

    DJEKOUN Abdelhamid
    Recteur de l’Université Mentouri Constantine - Algérie


    Préambule
    Le système d’enseignement supérieur en Algérie est passé par différentes étapes jalonnées par un ensemble de réformes qui ont tenté d’assurer, à chaque fois, son adaptation aux besoins de l’environnement socio économique du pays ainsi qu’aux continuelles évolutions des sciences et des technologiques.
    Devant une pression considérable de la demande sociale en enseignement supérieur, et malgré les efforts consentis, des dysfonctionnements se sont accumulés au fil des années et ont fait que l’Université algérienne apparaît aujourd’hui en inadéquation avec les progrès importants qu'a connus notre pays.
    La C.N.R.S.E. (Commission Nationale de Réforme du Système Educatif) a, dans son rapport final, mis en évidence les multiples contraintes et les correctifs à introduire pour permettre à l’Université de jouer le rôle qui est le sien dans l’impulsion du processus d’adaptation de son système de formation aux impératifs et aux exigences qui en découlent.
    A la lumière de ses recommandations et des directives du plan de mise en œuvre de la réforme du système éducatif adopté en Conseil des Ministres le 30 avril 2002, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a arrêté une stratégie décennale de développement du secteur pour la période 2004 – 2013.
    L’un des principaux axes de cette stratégie concerne ‘‘l’élaboration et la mise en œuvre d’une réforme globale et profonde des enseignements supérieurs, dont la première étape est la mise en place d’une nouvelle architecture des enseignements, accompagnée d’une actualisation et mise à niveau des différents programmes pédagogiques, ainsi qu’une réorganisation de la gestion pédagogique’’.
    Il est alors devenu nécessaire et urgent de doter l’Université algérienne des moyens pédagogiques, scientifiques, humains, matériels et structurels qui lui permettront de répondre aux attentes de la société tout en s’alignant sur les nouvelles orientations et tendances mondiales en matière d’Enseignement Supérieur.
    C’est dans cette perspective que s’inscrit la nouvelle réforme des enseignements supérieurs, dite ‘’réforme LMD’’ initiée et mise en ouvre depuis l’année 2003/2004, visant à harmoniser notre système de formation supérieure avec le reste du monde, à lui assurer la possibilité de jouer son rôle de levier du développement social et économique basé sur la recherche et l’innovation, et à le rendre capable de contribuer à relever les défis de la société du savoir.



    1- Contexte historique de la réforme
    Depuis sa création, au lendemain de l’indépendance, l’Université algérienne a traversé un long parcours. Son adaptation aux besoins de la société algérienne a été marquée par différentes réformes, dont celle de 1971 qui a restructuré profondément le paysage de la formation supérieure en Algérie en permettant de répondre notamment aux défis de :
    - la mise à disposition d’une élite technologique et scientifique pouvant répondre aux soucis du développement du pays ;
    - l’algérianisation et l’arabisation de l’enseignement supérieur.
    Depuis, la contribution de l’Université au développement national a été déterminante dans la mesure où elle a assuré, outre la formation de ses propres enseignants formateurs, celle des cadres des structures de l’état, de l’économie et des services.
    Embryonnaire à la fin des années soixante, l’Université Algérienne a connu une importante dynamique de croissance qui l’a amenée à compter pour la rentrée universitaire 2006/2007 :
    - 60 établissements d’Enseignement Supérieur, dont 27 Universités ;
    - 950 000 étudiants ;
    - Environ 35 000 étudiants dans les formations doctorales et de Magister ;
    - 27 500 enseignants dont 15% de rang magistral.

    Cette croissance importante et rapide a généré des contraintes multiples, tant sur le plan structurel que celui de l’assurance d’une qualité de formation et de son adaptation aux mutations du monde socio économique.
    Pour répondre à ces dysfonctionnements, plusieurs commissions ont été instituées depuis les années 1980. Ainsi des conclusions ont été régulièrement établies pour souligner des insuffisances touchant différents aspects du système. Nous pouvons notamment citer :
     des effectifs pléthoriques pour un encadrement qui reste insuffisant ;
     des taux d’échec et de déperdition importants et de faibles rendements des formations;
     une faible dynamique de renouvellement des programmes;
     des relations quasi inexistantes avec l’environnement socio économique ;
     une gestion trop centralisée de la vie universitaire.
    Ces constats ont démontré l'urgence et la nécessité de doter l’Université algérienne des moyens pédagogiques, scientifiques, humains, matériels et structurels qui lui permettront de répondre aux attentes de la société tout en s’alignant sur les nouvelles orientations et tendances mondiales en matière d’Enseignement Supérieur. C’est dans cette perspective que s’inscrit la nouvelle réforme des enseignement supérieurs, dite ‘’réforme LMD’’ initiée et mise en ouvre depuis l’année 2003/2004.



    2- Objectifs de la réforme
    La correction des différents dysfonctionnements soulignés, aussi bien au niveau de la gestion qu’au niveau des performances et de l'efficacité de l’Université algérienne, passe nécessairement par la mise en œuvre d’une réforme globale et profonde touchant ces différents aspects
    Cette réforme, tout en confirmant son caractère public, doit réaffirmer les principes essentiels qui sous-tendent la vision des missions dévolues à l’Université algérienne, à savoir :
     assurer une formation de qualité, en prenant en charge la satisfaction de la demande sociale, légitime, en matière d’accès à l’enseignement supérieur ;
     réaliser une véritable osmose avec l’environnement socio-économique en développant toutes les interactions possibles entre l’université et le monde qui l’entoure ;
     développer les mécanismes d’adaptation continue aux évolutions des métiers ;
     consolider sa mission culturelle par la promotion des valeurs universelles qu’exprime l’esprit universitaire, notamment celles de la tolérance et du respect de l’autre ;
     être plus ouverte sur l’évolution mondiale, particulièrement celles des sciences et des technologies ;
     encourager et diversifier la coopération internationale selon les formes les plus appropriées ;
     asseoir les bases d’une bonne gouvernance fondée sur la participation et la concertation.
    La réforme LMD, articulée sur les trois niveaux de formation : Licence – Master – Doctorat, est venue pour répondre à ces objectifs.
    Il s'agit d'un processus qui se veut promoteur du développement des capacités des établissements à adapter et à renouveler leurs offres de formation, en tenant compte des évolutions scientifiques et technologiques d’une part, et du marché de l’emploi d’autre part. Dans cette démarche, il est préconisé d'offrir une plus grande liberté à l'étudiant pour construire son parcours universitaire avec comme finalité son insertion dans la vie active.
    Ce nouveau système vise à rendre plus lisibles les offres de formation de chaque établissement en adoptant des niveaux et des appellations universelles pour les diplômes. Il permet d’accroître ainsi la fiabilité et la transférabilité des diplômes délivrés par l’Université algérienne, facilitant ainsi la mobilité de nos étudiants.
    3- Méthodologie de mise en œuvre
    La mise en place de la réforme est passée, globalement, par trois phases :
    Phase 1 : la réflexion, longue et profonde, sur l’opportunité et l'adoption de la démarche stratégique
    Une commission nationale, composée d’une élite d’enseignants et de responsables à différents niveaux universitaires, a été installée au dernier trimestre de l’année 2002 pour mener une réflexion autour de :
    - l’opportunité de rejoindre le mouvement de réforme LMD mis en place dans beaucoup d’autres pays dont la plupart des pays européens, ceci en tenant compte de la dynamique de réforme initiée par la CNRSE (Commission Nationale de réforme du Système Éducatif) durant l’année 2 000/2 001 ;
    - la proposition d’une démarche stratégique pour la mise en place de la réforme.
    Phase 2 : l'indispensable information et la très large sensibilisation de la famille universitaire
    Au niveau de tous les établissements, il a été recommandé d’initier des actions de réflexions, de concertation et de sensibilisation de toute la famille universitaire aux objectifs de la réforme et aux nouvelles approches adoptées en matière d’organisation et de gestion des parcours des étudiants. Des cellules ont ainsi été installées dans les différents structures des établissements : Départements, Facultés et Administrations Centrales.
    A titre d’exemple, nous présentons, dans le tableau 1, la liste des thèmes débattus sous forme de Conférences, Tables Rondes et Ateliers au niveau de l’Université Mentouri de Constantine au cours de l’année universitaire 2005/2006.

    Thèmes
    Offre de formation (principes, élaboration des offres de formations)
    Plus loin dans les nouveaux concepts (UE, matières, crédits, capitalisation, mobilité, …)
    Formations professionnalisantes (principes, finalités, partenariat)
    Formations LMD et insertion professionnelle des étudiants
    Stages en milieu professionnel (opportunités, encadrement, évaluation)
    Travail personnel de l’étudiant (évaluation, validation des acquis)
    Les parcours individualisés et l’orientation dans le LMD
    L’accompagnement et le tutorat
    L’Ingénierie pédagogique dans le LMD
    Enseigner autrement et évaluer autrement
    Les outils méthodologiques (TIC, langues, communication, initiation aux travaux personnels tutorés)
    Scolarité et suivi des parcours individuels (livret étudiants, délibérations, progression…)
    Démarche qualité dans le système LMD (les différents niveaux d’évaluation du système)
    L’ouverture de l’université sur son environnement (observatoire sur le marché du travail, veille technologique, partenariat, …)
    Etudes de cas (le LMD dans les Sc et Techn, le LMD dans le SNV, le LMD dans les langues étrangères, …)
    La vie estudiantine dans le nouveau système LMD (l’étudiant responsable de sa formation, plus de liberté et plus d’engagement, …)
    Tableau 2 : liste des thèmes débattus à de l'U M de Constantine en 2005/2006


    Phase 3 : L'installation des commissions techniques
    Les premières réflexions et discussions autour de la réforme LMD ont été confiées à de groupes d’experts agissant au plan national et prenant en charge les différents groupes disciplinaires. Ces groupes nationaux, au nombre de douze (12), ont été chargés notamment d’élaborer des schémas de cursus de Licences LMD et de mettre en place des programmes nationaux pour les deux premières années de chaque domaine disciplinaire. Ces programmes doivent permettre une orientation progressive de l’étudiant vers sa spécialité selon une logique de parcours personnels.
    Le programme de la 3ème année de licence est élaboré par les établissements selon un cahier des charges préalablement établi et précisant les conditions d'ouverture et notamment l'encadrement, les laboratoires pédagogiques et l'environnement socio-économique

    3.a Les domaines disciplinaires et les parcours
    Les domaines recouvrent plusieurs disciplines cohérentes du point de vue des débouchés et des compétences scientifiques et techniques visées. Chaque domaine est conçu pour couvrir un large champ disciplinaire et débouche sur des parcours types pouvant mener vers des spécialités ou options particulières.
    Un parcours-type est un ensemble cohérent d’Unités d’Enseignement articulées entre elles en vue de l’acquisition de compétences identifiées et qui permettent l’orientation progressive de l’étudiant en fonction de son projet de formation.
    Ainsi, l’accès à l’Université se fait par grands domaines disciplinaires ; ensuite l’orientation progressive de l’étudiant, vers les spécialités, est réalisée en tenant compte de ses choix et des ses compétences. Un dispositif d’accompagnement et de tutorat est prévu pour l’aider à définir et à réaliser son parcours qui peut être à visée académique ou à visée professionnelle.
    Les domaines disciplinaires retenus, au niveau national, sont au nombre de treize :
    1- Sciences et Techniques;
    2- Sciences de la Matière;
    3- Mathématiques et Informatique;
    4- Sciences de la Nature et de la Vie;
    5- Sciences de la Terre et de l’Univers;
    6- Sciences Médicales;
    7- Sciences Économiques, de Gestion et Commerce;
    8- Droit et Sciences Politiques;
    9- Langue, Lettres Arabes et Art;
    10- Lettres et Langues Étrangères;
    11- Sciences Humaines et Sociales;
    12- STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives);
    13- Arts.

    3.b l'engagement progressif des établissements dans la réforme :
    La note d’orientation de Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, confortée par la circulaire N° 07 du 04 juin 2005, précise la démarche retenue pour le montage des propositions d’offres de formation, de leur évaluation et de leur habilitation par les instances ministérielles nationales.
    La philosophie première de cette démarche repose sur les principes cardinaux suivants: ‘’cette réforme se veut globale dans sa conception, participative dans sa démarche, participative et intégrative dans son application’’ [1]
    En ce sens, les établissements, tenant compte de leurs capacités propres, sont libres de décider du moment opportun de basculer, totalement ou partiellement, dans le nouveau système mis en place.
    3-c Proposition et habilitation des offres de formation
    La méthodologie retenue pour le montage et l’habilitation des offres de formation repose sur trois paliers [5]
    - Au niveau de l’établissement :
    o Proposition des offres de formation par les équipes pédagogiques
    o Validation des offres par les conseils de l’Université
    - Au niveau régional : (03 conférences régionales (Est, Centre, Ouest) prennent en charge les propositions des établissements dans leurs régions respectives)
    o Première expertise au niveau régional
    - Au niveau national
    o Examen des offres retenues au niveau régional par la Commission Nationale d’Habilitation (CNH) [3] qui regroupe des enseignants universitaires de haut rang et des personnalités des différents secteurs utilisateurs du produit de la formation supérieure.

    4- Accompagnement de la réforme
    Pour accompagner et encourager la mise en place de la réforme, les établissements ont mobilisé l’ensemble de leurs ressources en vue d’assurer une qualité optimale dans sa mise en œuvre, notamment à travers :
    4.a Mobilisation des mesures matérielles de soutien
    - les outils permettant le travail personnel (Bibliothèques, Laboratoires de TP et projets)
    - les espaces ‘’numériques’’ (réseau Intranet, salles Internet, ou salles informatiques) aménagés dans tous les campus de l’Université.
    - L’implication des Laboratoires de Recherche, notamment pour le soutien des formations envisagées dans les niveaux Master et Doctorat et un soutien effectif à la formation des formateurs.
    - La mise en place d’une cellule d’évaluation à l’échelle des universités visant à initier une démarche d’assurance qualité.
    4.b la coopération internationale :
    Les relations de coopération internationales, traditionnellement orientées vers les formations doctorales et vers les activités de recherche, concernent de plus en plus les formations en graduations dans le cadre du soutien à la mise en place de la réforme LMD. Ces actions ont permis de mettre en place plusieurs jumelages de nos établissements avec des partenaires européens et ont été soutenus par plusieurs programmes de coopération, parmi lesquels nous pouvons citer :
    - le HCAFUR (Haut Conseil Algéro Français Universitaire et de Recherche) ;
    - le programme de la Communauté Européenne Tempus;
    - l' Agence Universitaire de la Francophonie;
    - les différents consortium universitaires ( Université Euro méditerranéenne Téthys, Coopération Euro maghrébine CEMUR, Union des universités Méditerranéennes UNIMED…);
    - Conférences de Présidents des Universités française CPU.

    5- Bilan de la mise en place, contraintes et perspectives
    5.a Bilan des formations mises en place
    Depuis le début de la mise en place de la réforme à la rentrée universitaire 2004/2005, nous observons une implication progressive des établissements.
    En effet, de onze (11) pour l’année 2004/2005, le nombre des établissements habilités à prendre en charge au moins un domaine LMD est passé à trente six (36) pour l’actuelle année 2006/2007. Le tableau 2 montre l’évolution du nombre de sites habilités pour les différents domaines de formation en Licences LMD.
    Domaines Sites de formation
    04/05 06/07
    Sciences et Techniques 9 36
    Sciences de la Matière 7 36
    Maths et Informatique 6 36
    Sciences de la Nature et de la Vie 5 21
    Sciences de la Terre et de l'Univers 1 9
    Sc Economique, Gestion et Commerce 2 19
    Droit 0 6
    Langues Etrangères 2 10
    Sciences Humaines et Sociales 0 12
    Activités Physiques et Sportives 1 6
    Arts 1 2
    Langue et Littérature Arabes 0 5
    Total 34
    198

    Tableau 2 : évolution du nombre de sites de formation par domaine LMD

    En matière d'effectifs inscrits dans le nouveau système et du nombre d’offres de formations ou parcours licences habilitées, les progressions sont montrées sur la tableau n°3.
    Année Nbre de parcours Licence habilités Effectifs étudiants inscrits dans le LMD
    2004/2005 270 6194
    2005/2006 841 18884
    2006/2007 1326 58101
    Tableau 3 : évolution des effectifs inscrits et des parcours Licences habilités

    Il est à signaler la coexistence des deux systèmes au niveau de plusieurs établissements et le basculement total par domaine est réalisé lorsque les formations sont validées ; ce qui est le cas, pour l'année 2006-2007, pour les domaines ST, SM et MIAS.

    5.b contraintes
    Trois années après le lancement de la réforme, certaines contraintes demeurent, tant sur le plan interne à l’Université que sur celui de son environnement et, parmi les plus importantes qui restent posées, nous pouvons citer :
    • l’appréhension de la population des étudiants et de leurs parents, situation qui nécessite encore plus d'information en amont (au lycée) et en aval (lors des inscriptions à l'université);
    • les difficultés chez des enseignants de passer de la responsabilité d'un enseignement traditionnel vers la responsabilité d'une formation dans le cadre d'équipes de formation pédagogique;
    • la faiblesse des relations université – entreprise qui fait que le principe de la formation en alternance préconisé dans le cadre du L.M.D. reste difficile à réaliser d'une part et qui ne permet pas de proposer des formations professionnelles d'autre part;
    • les flux importants des étudiants arrivant à l’Université (220 000 nouveaux bacheliers inscrits pour l'année 2006-2007) font que nous maintenons encore des comportements et des pratiques pédagogiques propres à l'ancien système d'où la difficulté de réaliser certaines actions telles que le tutorat, l'accompagnement pédagogique et l'organisation du suivi personnel de l'étudiant, les stages en entreprises.
    Toutes ces difficultés nous interpellent à engager encore plus de travail de sensibilisation, d'organisation de nouvelles pratiques pédagogiques (formation pédagogique des enseignants sur les principes du L.M.D.) et de rapprochement avec les autres secteurs socio-économiques (création de forums, d'associations université-entreprise…)
    6. Perspectives
    Si durant ces trois dernières années, l’activité de nos établissements est restée centrée sur le niveau L (Licence), il est important actuellement de préparer la mise en place des deux niveaux supérieurs M (Master) et D (Doctorat) et ce pour pouvoir répondre aux défis importants et multiples inscrits à l’horizon de la rentrée universitaire 2009/2010 où il est attendu :
    • L'arrivée de 1,5 million d’étudiants en graduation ;
    • La construction, en plus de ce qui existe, de 520 000 places pédagogiques et de 280 000 places d'hébergement;
    • Le nombre de laboratoires de recherche atteindra le chiffre de 1 200 laboratoires;
    • L’émergence de plusieurs Centres de Recherche;
    • Le recrutement de 25 000 nouveaux enseignants chercheurs;
    • La création de pôles de compétitivité.

    Ces éléments définissant la croissance rapide du secteur de l'enseignement supérieur dans les 05 années à venir nous imposent, pour la 2ème étape de la mise en place de


    la réforme, l'engagement rapide et l'installation des formations en Master et des Ecoles Doctorales pour répondre aux besoins de la société en personnel de maîtrise induits par le développement et la croissance du secteur économique et, par là même, installer une dynamique de formation des formateurs.
    Signalons à ce titre, que différents établissements ont commencé à déposer des offres de formations de master et à procéder à l'ouverture d'Ecoles Doctorales, réunissant les compétences nationales et internationales.
    7- Recommandations :
    Le système LMD introduit une dynamique importante dans la pratique pédagogique de nos établissements et suppose une nouvelle organisation pédagogique. Les recommandations suivantes sont formulées dans le but d’améliorer les performances du système :
    7.1- Installation de nouvelles structures :
    - structures chargées des stages :
    Ces structures seront mises en place à différents niveaux (Départements, Facultés et Université). Leur rôle consiste à :
    - gérer les relations avec les partenaires extérieurs pour l’accueil des stagiaires ;
    - prendre en charge les besoins spécifiques à l’organisation des stages ;
    - assurer l’encadrement des stagiaires sur le terrain du stage ;
    - gérer l’évaluation et la valorisation des travaux de stage ;
    - structure chargée de la démarche qualité :
    Elle définit et installe les différents niveaux d’évaluation interne et externe des formations en cours.
    Ce souci d’évaluation doit associer tous les acteurs des formations : équipes de formation, apprenants, secteurs utilisateurs du produit des formations, …
    - structure chargée de l’observation des besoins du marché de l’emploi :
    Elle permet de maintenir l’adéquation avec les évolutions technologiques et les besoins du marché de l’emploi. Cette structure devra comporter des partenaires externes à l’Université et aidera efficacement à l’évaluation de la pertinence et au choix des formations nouvelles à mettre en place.
    - structure chargée de la gestion et du suivi des parcours individuels :
    Il s'agit de la Cellule IOAE (Information, Orientation et Accueil des Étudiants)
    - autres structures :
    D'autres structures seront installées dans le cadre de la réorganisation pédagogique et scientifique et des services financiers appelés à appliquer le nouveau mode de gestion des budgets alloués aux établissements universitaires (budget selon le programme d'établissement).





    8- Conclusion
    La réforme engagée actuellement est mise au cœur du développement et de l’évolution du système de l’Enseignement Supérieur algérien qui se doit d’être :
    - performant, alliant qualité et compétitivité ;
    - équitable, garantissant l’égalité des chances ;
    - capable de s’inscrire dans le cadre d’une collaboration fructueuse Nord-Sud et également Sud-Sud ;
    - géré selon des modes assurant l’efficience avec une vision futuriste et de réactivité basées sur les nouvelles formes de gouvernance ;
    - en mesure d'orienter le développement de la Recherche Scientifique et Technologique vers plus d’innovation et de créativité, générant la connaissance et capable de fournir de nouveaux produits à valeur ajoutée en développant davantage la relation Université-Entreprise.
    - créateur d’une dynamique de formation des formateurs et des chercheurs hautement qualifiés pour répondre aux besoins importants d’encadrement des formations et de la Recherche, notamment dans les cycles Master et Ecoles Doctorales.
    - doté d'un système d’évaluation interne et externe nécessaire dans une démarche d’assurance-qualité des formations mises en place.


    TEXTES DE REFERENCE

    [1]- Note d’orientation de Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique portant ‘’mise en œuvre de la réforme des enseignements supérieurs’’, janvier 2004
    [2]- Décret exécutif n° 04-371 du 21 nov 04 portant ‘’ création du diplôme de Licence nouveau régime’’
    [3]- Arrêté du 25 janvier 05 portant ‘’évaluation et progression dans le cadre de la Licence nouveau régime’’
    [4]- Arrêté n° 129 du 04 juin 05 portant ‘’création, composition, attribution et fonctionnement de la Commission Nationale d’Habilitation’’
    [5] Circulaire n°07 du 04 juin 05 portant ‘’présentation, évaluation et habilitation des offres de formation dans le cadre du dispositif LMD’’

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